Au départ, cette Mini One D consommait 5,2 l aux cent, sur 70 kilomètres, l’iténéraire d’un naveteur qui se rend à la Capitale tous les jours. La circulation dans les bouchons n’aidant en rien le bilan de consommation, la mécanique diesel d’origine Toyota compense par un certain agrément et une souplesse bienvenue.
Avec le boîtier «P-TRONIC», les résultats sont spectaculaires. Pas en puissance pure mais au niveau de «plus d’aisance». La Minio One D se montre plus alerte, plus «légère». Elle offre un meilleur agrément de conduite. Dans les embouteillages, elle se montre encore plus docile. C’est vrai que
si on utilise le moteur selon la courbe idéale calculée par le boîtier, les régimes de prédilections s’inscrivent entre 1800 tours et 3000 tours. Dans cette plage de régime, on a de la réserve tout le temps ! On sent une force tranquille qui pousse constamment.
Si la One D «P-TRONIC» offre cette évidente facilité de mouvement, c’est que la disponibilité du couple à bas régimes permet d’utiliser le moteur
dans cette zone plus souvent, d’où une économie substantielle de carburant. Bien exploité, ce qui ne veut pas dire «se traîner», ce petit 1400 cc voit sa consommation passer de 5,2 litres à 4,2 litres. Ce qui peut représenter près d’un «plein» sur le mois, soit une économie de 43 EUR !
Question chiffres, le 1400cc de 75 ch se voit boosté à 98 ch et le couple passe de 180 à 225 Nm. La facilité de montage sur la Mini (la Yaris D4-D,
c’est pareil) est des plus simples, on branche la fiche du boîtier dans le connecteur et... c’est tout.
Eric Heidebroek
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